Le continent de l’espoir

54
Potentiel

Espoir

30
Millions Km²

Etendue

60%
Surfcaces mondiales

Cultivables

1201
Millions d'individus

Ressource

50%
Moins de 18 ans

Jeune

5%
Taux de croissance

Émergence

L’Afrique, et ses 54 pays, c’est le deuxième plus grand continent au monde. Il s’étale sur 30 millions de Km² (avec 52 villes de plus d’un million d’habitants) et représente aujourd’hui une densité de population de 1.201 milliards d’individus et 60% des surfaces cultivables mondiales.

La population est urbanisée pour 41% (50% en 2030), elle est jeune (50% de moins de 18 ans) avec un taux de natalité 2.5 fois supérieur à son taux de mortalité. Son taux de croissance dépasse les 5% en moyenne sur la dernière décennie.

Avec 7 des 20 premières places du classement des économies en plus forte évolution dressé par la Banque Mondiale (Soudan du Sud, Éthiopie, Mozambique, Côte d’Ivoire, Congo, Ghana et Libéria), l’Afrique fait figure de continent d’avenir.

L’émergence d’une classe moyenne, le développement considérable des structures de formation grâce aux TIC, les perspectives positives des énergies renouvelables, l’accès croissant des agriculteurs à des semences performantes, des technologies modernes et une couverture sanitaire convenable, les accords économiques, juridiques et financiers régionaux et sous régionaux, le sous-endettement structurel, l’intégration progressive des modèles d’incubateurs,…font de l’Afrique le continent de l’espoir pour demain.

Des centaines de compagnies européennes, américaines ou asiatiques y sont déjà implantées et réalisent des taux de croissance de leurs profits à deux chiffres.

Un continent digitalisé

349
millions d'accès

Internet actif

29%
Taux

Pénétration

129
Millions actifs

Utilisateurs

986
Millions d'utilisateurs

Applications Mobiles

L’Afrique représente 349 millions d’accès actifs à internet avec un taux de pénétration de 29%. C’est 129 millions d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux. C’est 986 millions de connexions mobiles. Et 102 millions d’utilisateurs d’applications sur smartphones.

Les taux de croissance de ces activités sont exceptionnels de 2015 à 2016 : +14% pour les utilisateurs actifs d’internet, +25% pour les utilisateurs actifs des réseaux sociaux, +9% pour les connexions mobiles, et +20% pour les utilisateurs d’applications sur smartphones. Mobilité et connectivité sont en passe de caractériser les populations africaines de façon durable.

Un continent d’entrepreneurs et d’innovateurs

En Afrique, les PME représentent 45% de l’emploi et 33% du PIB du continent. L’Afrique c’est aussi la mise en place progressive d’écosystèmes de start-ups qui savent se nourrir des innovations techniques et technologiques pour améliorer la vie locale, la sécurité ou les services et développer des plateformes collaboratives qui ont un impact sociétal direct. Il existe en Afrique aujourd’hui une véritable révolution du modèle économique national traditionnel axé le plus souvent sur des activités de base telles que la pêche, l’élevage, l’agriculture et l’extraction minière. Les start-ups africaines jouissent aujourd’hui d’un contexte tout à fait favorable à concevoir une multitude de business models pour des besoins émergents, évolutifs et prometteurs dans une Afrique en croissance et toujours plus connectée. Le défi est aujourd’hui d’attirer des investisseurs et de trouver des solutions de financement pertinentes afin de favoriser l’éclosion d’écosystèmes de start-ups autour d’activités créatrices de valeur qu’il s’agisse des TIC, de l’agri-industrie, de l’agroalimentaire, des BTP, des activités de transformation des matières premières,….

Mais l’Afrique c’est aussi…

200 millions d’analphabètes, une espérance de vie de 52 ans en moyenne (51.5 ans en Afrique subsaharienne et 71-74 ans dans le petit Maghreb) alors que 1,1 milliard d’Africains auront l’âge de travailler en 2040. C’est une agriculture qui peine à être productive et compétitive alors qu’elle emploie 50% des actifs. La faiblesse des cadres institutionnels de la finance des entreprises contraste avec le niveau de sous-endettement du continent.

On estime à 500 milliards de FCFA le besoin de financement des PME non satisfait. La structure bancaire favorise essentiellement le financement des grandes entreprises. L’Afrique représente 11% des engagements mondiaux de financement du microcrédit essentiellement dédié à de jeunes entrepreneurs dans un contexte de finance exclusive.

Les institutions de micro finance ont cependant généralisé le système de garantie coopérative (groupe de caution solidaire) et d’accompagnement par les compétences des parties prenantes, réduisant ainsi et les risques financiers et les risques d’entreprise. Ceci, alors que les retours sur investissements des Private equity en Afrique sont de 1.1 en Afrique du Nord, 1.2 en Afrique de l’Ouest, 1.4 en Afrique de l’Est, 0.6 dans l’Afrique centrale, 1 dans le sud de l’Afrique et 1.1 en Afrique du Sud (selon le Private Equity Roundup Africa). Les réformes des systèmes éducatifs, de la promotion de la recherche et de l’employabilité des jeunes augurent cependant d’un nouveau départ pour une Afrique émergente.

De nombreux efforts doivent être déployés pour faire émerger des écosystèmes robustes qui améliorent la formation des ressources humaines et des compétences recherchées sur le continent, qui développent l’innovation et l’intention entrepreneuriale, et les métiers clefs d’une Afrique autosuffisante, émergente et performante, qui accompagnent les entreprises et mutualisent les risques par de nombreux moyens lorsque l’on investit en Afrique (banques de développement, institutions de microfinance, fonds de garantie, Private Equity, crédit rotatif (tontines),…Ces moyens favorisent également l’entrée des entreprises dans le circuit formel (fiscalement rétributif) au détriment d’une économie informelle qui élude l’impôt et s’exclue des circuits formels de financement, de protection sociale et de prévoyance.

C’est précisément l’objectif du Conseil africain de l’Entrepreneuriat et de l’innovation qui promeut et conçoit des ensembles complexes de systèmes impliquant diverses parties prenantes pour dynamiser, développer et sécuriser les investissements en ayant recours à des experts capables d’orienter vers le développement des territoires et des écosystèmes d’affaires les plus optimaux adaptés à chacun des pays d’Afrique dans une relation intercontinentale, qu’il s’agisse de l’axe Amérique-Afrique-Asie ou l’axe privilégié Europe-MENA-Afrique.